Roselend – A propos

Roselend est tout d’abord un lieu physique et mental où la danse contemporaine, l’image argentique, la musique et le cinéma expérimentales viennent se questionner les uns les autres, tel un miroir. Reflet déformant pareil à la surface d’une informe étendue d’eau : un lac aux mille humeurs.
C’est en 2018 que la compagnie voit le jour avec une première création itinérante dans l ’espace public : WILDCHILD ; celle-ci venait déjà questionner le corps dans la rue, les interstices de rencontres de ce dernier avec des images Super8 mouvementées . L’écriture malléable du plateau permettait d’adapter la pièce à des espaces atypiques, absorbant les spectateurs, ceux cueillis ou conviés .


Les bases de la compagnie Roselend furent alors posées : le dispositif scénique via la scénographie, le rapport tacite à la musique et les présences physiques au plateau immergent les spectateurs non pas dans une narration mais bien dans leur propre histoire, celle d’une expérience commune, palpable et unique.

Le spectacle
SŒUR (2020) vient confirmer cette volonté de recherche autour de l’universel par le prétexte du monde sportif tout en s’éloignant du récit, convoque le sensible, la perception et le physique.


En 2021, Le Collectif PAULINE A LA PLAGE composé de Coline Godinot, Clémence Joly, Jérémy Lhuillier et Yves Heudès rejoint la Compagnie. Ce jeune collectif présente – après une résidence embarquée sur les flots de plusieurs mois et des temps d’expérimentation et de recherche à terre (104/Paris, Le Petit Bain/Paris, La Boîte Carré/Paimbœuf…) – son premier spectacle
ÉTÉ 76. Oeuvre onirique planante où se mêlent films argentiques de famille, lectures intimes et universelles et musiques ambient-electronique live. Cette création s’annonce comme le préambule d’une série d’œuvres qui graviteront autour du souvenir et de la réminiscence : Hiver 81, Printemps…

HIVER 81, nouvelle création en cours (Première printemps 2025), s’invite comme une jeune héritière de leur première collaboration entre continuité et affranchissement ; les films argentiques tournés et détournés pour l’occasion viendront s’entre-mêler aux histoires de familles déposées sur la gélatine lacérée et rayée de la bobine argentique abandonnée puis réanimée.