Au coeur de cette création collective, l’hypersensibilité de l’être face aux souvenirs.
Pareils à la madeleine de Proust surgissant d’une pâtisserie, ils sont ici rappelés à notre mémoire par ces images d’archives intimes, mais universelles.
Le spectateur traverse ce moment suspendu d’évocation par l’image projetée, la musique live, les textes intimes et les interactions entre les artistes réunis pour un moment de communion sur scène. Le spectateur toujours acteur, tantôt miroir, tantôt écran derrière le transistor. Transporté.
Cette machine du souvenir vient brouiller les règles du temps et de l’espace, transportant chacun dans les méandres de sa mémoire.